Hotels/Motels




Sainte-Rose-du-Dégelé, Sainte-Rose-du-Dégelis ou Dégelis, en Témiscouata.


Mes recherches d'images (photos, cartes postales, cartes, dessins, etc.) montrant des arbres dans le paysage et les aménagements paysagers me permettent toutes sortes de découvertes. Ces trouvailles mènent souvent à de véritables labyrinthes googlesques où je m'égare volontiers... Certaines images suggèrent des sujets qui mériteraient un plus long développement. Par exemple ces hôtels et motels des années 40, 50 et 60. Nous y reviendrons.

Pour l'instant, j'apprends. Ainsi, je croyais Témiscouata voisin du Témiscamingue. Je sais mieux maintenant.



Je ne conduis pas d'automobile (j'attends les totales automatiques: les seules vraies automobiles...) et mon seul regret est celui de ne pouvoir visiter tous ces lieux et de voir ce qu'ils sont devenus... Vous verrez donc pas mal de vieilles cartes postales des quatre coins de la Pelle Brovince.

Voyager dans l'espace reste tout de même un peu plus possible que de voyager dans le temps. S'il m'arrivait lors de ces déplacements motorisés (dans une réalité hypothétique) de trouver un lieu qui ressemblerait à ce que l'on voit sur ces cartes postales je donnerais ordre (au robot) d'un vif coup de volant et de s'y stationner. 


J'avoue que la deuxième image (montrant le motel Beaupré, à Saint-Anne de Beaupré j'imagine... j'ai quelques autres images de ce site récréo-touristique) me séduit totalement. Tout d'abord c'est sur le Chemin du Roy, il y a ensuite des ormes et des saules et finalement une minuscule salle à manger donnant généreusement sur le fleuve. Y prendre le déjeuner au soleil levant serait des plus stimulants pour une poursuite de l'exploration des alentours!

Pain doré et café! 



Avant de vous laisser un mot sur la recherche iconographique sur les ouèbes à électron. Beaucoup de sites de commerce nous donnent à voir ces images affreusement défigurées par toutes sortes d'estampilles indésirables. 

Et cela s'ajoute aux pertes de qualité de toute la chaîne de production de la carte postale d'origine: rephotographie, préparation graphique et l'impression etc. Puis le scan avec les fréquents artefacts (habituellement...) pour la mise en ligne.



Mêmes certaines institutions publiques ou privées font la même chose. Il s'agit d'une appropriation détestable... surtout quand il s'agit de reproduction d'image dans le domaine public. Cette carte postale est trop récente (années '70 d'après les bagnoles) pour être dans le domaine public: ce n'est pas le meilleur exemple de ce que je veux vous parler. Mais le marchand Postcard HQ n'a pas de droit sur cette image et en y mettant son foutu filigrane il est passablement irritant!

C'est une bonne photo d'un beau site mais je n'ai pas trouvé le nom du photographe ou de l'éditeur. Suis-je en faute de publier ici? Je suppose qu'un usage non-commercial n'est pas trop dommageable... Mais j'ai procédé à de petites interventions photoshopiennes et ce sera mon effort de restitution de l'image d'origine. En guise de merci au photographe/éditeur/etc.



Ici j'ai poussé un peu plus loins mon intervention photoshopienne en rectifiant un peu la situation arboricole. L'arbre mort au centre faisait distraction. Les ayants-droits protesteront-ils de ce choix esthétique? 

Je ne sais pas! Mais pour une étude historico-paysago-arboricole c'est en fait des plus dommageable! Pourquoi?

Il faut savoir que cet arbre mort portait un supplément d'information (documentaire cette fois) qui est disparu avec ma dernière "retouche". Après analyse, la bonne composition photographique de cet ensemble paysager montre des arbres conservés d'une forêt (ou d'un boisé, ou bosquet) passablement éclaircie pour l'aménagement du hôtel/motel des Laurentides à Beauport. Les arbres aux troncs nus, sans branches et l'arbre mort (par ce changement radical du milieu provoqué par la coupe) révèle la petite histoire arboricole du site.

Voilà: retoucher des cartes postales, c'est bien, mais essayons de le faire avec attention!

Bonne fin de semaine!





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