Berri par monts et par vaux

Faut bien sortir un peu et aller marcher! Branché à perpète sur l'ordi à écrire n'est pas sain! Équipé de mon Kodak à numéro j'ai marché, descendu, sur Berri. C'est ma rue, vous êtes invités!

Au départ, près de Roy: un jardin tout de nature.

On refait les environs de Sherbrooke et je n'ai pas vraiment suivi de quoi il s'agit. Mais suivre le tracé de ce trottoir est tout de même un peu surprenant. Est-ce un effet voulu? Une fausse-perspective? Une aide à mourrir?

Je ne sais pourquoi je n'avais jamais pensé à venir par cette ruelle ici et voir ces étranges constructions. Un simple micro-détour et une curieuse découverte! Le proprio était là et je lui ai demandé: "?". En fait c'était à l'origine des écuries derrière les maisons sur Saint-Hubert. L'aile en brique a deux étages à cause de la pente.

Avec toutes ces émeutes aux USA, je lisais que le bouts de rues commerciales vandalisées mettaient 5-10-15 ou même 40 ans à s’en remettre et à revivre. C’est un peu comme ici, sur la rue Berri, avec cette tranchée dans la Côte à Baron, faites dans les années 50.  
Le lieu ne s’est toujours pas remis de l’erreur: c’est un des endroits les plus infréquentables et inconfortables que je connaisse. Quand je vais à la Grande Bibliothèque (ce serait plus court par ici) je passe plutôt par Saint-Denis où je croise le carré Saint-Louis.

Ici et là on trouve des bosquets de sauvageons, peupliers deltoïdes, érables argentés et orme de Sibérie.



Malgré tout cet architecture m'a toujours fascinée. Je me sens comme Rick Deckard dans Blade Runner.

L'autoroute avortée (heureusement: elles aurait passé par chez moi qui aurait été démoli!) est en partie piste cyclable depuis longtemps. On met du rouge. Mais peine perdue, c'est du vert qu'il faut!

Nous arrivons au coin d'Ontario.

Côté finition, c'est plutôt... On repassera...

Et à la Grande Bibliothèque.

On voit les mêmes environs en 2009, paysagement avec mini-buttes. Aplaties maintenant.

Et ce petit édifice que je ne connais pas. 

Le jardin de la Grande Bibliothèque.

Et j'avoue mon ignorance des conifères, un sujet que je n'ai pas suffisamment étudié. Je n'arrive pas à dire si c'est un pin noir (probablement...) ou un pin rouge… désolé! Manque de café!

Au centre la femme courait vers moi en m'engueulant parce qu'elle croyait que je la photographiais. Mais non... Les goélands volaient en tournoyant et j'attendais qu'ils viennent se placer ici, au-dessus des édifices déflaboxés de Melvin Charney à la place Émilie-Gamelin.

Très-Haute-Sainte-Marie-Notre-Dame-de-Lourdes, je crois.

Traversons le boulevard René-Lévesque.

L'éternel ubiquiste érable de Norvège.

Le févier épineux dans ses couleurs du printemps.

Que faire, sinon s'y plonger les nez?

Les arbres traversent les siècles. Des fois.

Le soleil revient un instant: pour la photo de ce micocoulier (un sauvageon vu l’emplacement) avec de très petites feuilles…

Nous approchons du square Viger, tout en re-dé-démolition.

La section la plus à l'Est du square est (re-dé)intouchée pour l'instant.

La dé-Maison de Radio-Canada.

Le néo-CR-CHUM. Et un aigle.

Le févier épineux dans ses couleurs du printemps.

Une autre écurie (?) à l’Est d’Hôtel-de-Ville et au Sud DeLaGauchetière.

L'estomac dans les talons, je suis dans le Chinatown. Je m'appelle Rick Deckard et j'ai faim!

Nous sommes donc finalement arrivé sur le boulevard Saint-Laurent et je suis rendu aux bureaux de la NASA (je pense...). Malgré les boulettes viet j'ai bien perdu un demi-kilo de graisse d'hiver. Trop de spag...

Que la fin de semaine vous soit belle (j'ai pas regardé la météo...)




Commentaires

  1. Une belle ballade botanico-architecturale dans un Montréal que j'ai quitté il y a longtemps !

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