La grive solitaire

 

Tôt au printemps de nombreux oiseaux migrateurs, si furtifs, passent par les arbres de ma ruelle et séjournent quelque temps dans les érables à Giguère, dont un allonge ses branches jusqu’à mon balcon.

Je ne fais qu’entendre les mini-sons de ces mini-créatures si vives et si pressées: quelques parulines, bruants, roitelets. Plus rarement je les aperçoit. Encore plus rarement j’arrive à les photographier.

Ce printemps, fait remarquable vu les environs du quartier où j’habite, j’ai entendu le chant de cet oiseau. J’étais dans mon bureau, à l’autre bout de mes appartements. Mais quel pur plaisir d’oreille que d’entendre cette grive solitaire! Dans ma ruelle!

Puis, cet automne, elle est revenue et est ici depuis quelques jours, pour combien encore? Allo Catharus guttatus ! L’appareil photo est sur la table de cuisine, prêt à tout… Elle sautait de branche en branche, cachée par le feuillage, ne me laissant peu de temps pour saisir une photo. Je ne vous montre pas les clichés ratés.

Puis, jeudi matin, la voilà, sur mon balcon! À m’attendre on dirait… Alors j’ai photographié à loisir à travers la vitre de la porte. Souhaitant qu’elle me montrasse sa poitrine… ornithologiquement parlant bien sûr... faut pas rêver!

Eh non! Pas de plastron. L’an prochain peut-être? À se demander: qui est le solitaire…

Chant de la grive solitaire/Hermit Thrush song. Dominique Lalonde Films Nature.


Bon… à part les clichés fait avec mon iPad, voici l’entièreté de ma nouvelle banque de photos… 42 photos... le technicien chargé de récupérer ma banque d’images (55 ou 56,000 photos…) a réussi à en retrouver quelques dizaines jusqu’à date. Évidemment ce sont des photos d'un intérêt minimal... Le processus est lent, très lent, et le pire c’est que le temps presse: le disque dur va mourir bientôt… Vous dire tout le plaisir de mes jours... mais il y a ce bel oiseau, non?

La grive est peut-être messagère de bonnes nouvelles? Chante encore!


La fin de semaine sera magnifique: profitez-en! 

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