Green-washing au Champ des Possibles


L'Aubépine lisse, Crataegus laevigata ‘Crimson Cloud’, English Hawthorn.

A-t-on introduit des cerfs de Virginie dans le Serengeti en Tanzanie? Plante-on des orangers dans la Réserve biologique de Monteverde au Costa Rica? Des giraffes dans Yellowstone? C'est beau des giraffes. Sur le mont Royal, on plante des oliviers? Ou de la renouée du Japon...

Non! Ces espèces ne seraient pas dans le bon milieu ou le bon continent. Surtout, elles ne seraient pas écologiquement intégrées. Vous voulez l'attribut "parc national" ou "parc naturel", "réserve", vous voulez accoler le mot "biodiversité" à votre projet? Alors commencez par favoriser les espèces végétales et animales naturellement présentes (indigènes) dans votre région. Ne plantez pas d'espèces exotiques. Assez simple!

Les Amis du Champ des Possibles sont dépassés par ces règles pourtant élémentaires: ne planter que des espèces indigènes. Trop compliqué apparemment! Cette aubépine européenne (un clone d'horticulture en plus...) n'est pas à sa place ici. Même avec des belles fleurs roses: ce n'est pas une raison suffisante! Dire que l'on possède tant d'intéressantes espèces d'aubépines dans notre région! On en trouve même une qui est présente spontanément pas loin d'ici!!! 

Planter des espèces parce que c'est rose et joli, c'est du gaspillage de ressource, de travail et d'espace. Et platement: du green-washing...

Vous voulez parler sérieusement de biodiversité? Optez pour des espèces ayant un impact écologique positif, multiplicateur: des espèces indigènes. 

Bon! C'est dit! Et je me contiens... passons à quelques divertissements:

Oeuvre d'art sur un poteau.

Accident optique sur la table de cuisine.


Le petit parc pas loin. Les frênes sont pressés un peu je trouve...


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