Cabines de rêve




Bord de plage, bord de lac, bord de route mais un peu à l'écart, bord de mer ou flanc de colline: les cabines. Le rêve en boîte! Autrefois accessibles à tous… dans tous les paysages, partout en province… En reste-t-il?

Vous avez peiné à vous procurer une voiture et vous ne pouvez aussi avoir un chalet, posséder une résidence secondaire ou vous payer une chambre d’hôtel? Louez une cabine!

Les motels ( motor lodge ou motor hotel ) sont des hôtels où on arrive en voiture. Il y a donc de l’asphalte devant pour stationner votre engin.

Les cabines, elles, sont souvent au milieu d’une pelouse. Entourées d’arbres. C’est very différent. Un tapis vert et reposant vous attend! Votre voiture peut s’y coucher et ronronner. 

Il y a les fameuses chaises Adirondack qui vous attendent. Vous êtes prévenus: crème de menthe non-optionnelle. Sinon, c’est les vacances, on peut pas vous forcer, une caisse de douze fera l’affaire.

Les cabines. C’est comme des motels mais avec un peu plus d’intimité et d’espace à soi: souvent avec quatre murs à soi! Au minimum trois. Les motels ne vous en donnent que deux. Alors les cabines, c’est champion!

Oui je sais, je devrais probablement écrire « cabin » en anglais. Si vous avez étudié la chose, dites-le moi! D’où vient le génial concept de mini-chalet?

Des fois il y avait deux (!) pièces. Avec un kitchenette. Et une luxueuse mini-véranda. Imaginez!

Des fois la cabine était aussi grande qu’un petit chalet. Où finit le concept de cabines et où commence celui de chalet? La distinction n’est pas toujours facile à établir. Des recherches approfondies seront nécessaires.

Dites-moi, sur Airbnb il y a la catégorie « cabines pas chères sur le gazon vert avec des arbres »?

Trop pauvre pour avoir une bagnole? On pouvait y arriver en autobus provincial. Westmount in the Woods.

Les cabines, porte d’entrée pour tous dans tous les paysages, presque toutes disparues du territoire. 

Bon celles-là, je suis pas sûr... Maurice devrait planter des peupliers...

J'ai connu ces cabines du "Rio" à Repentigny. Sur le fleuve Saint-Laurent en 1948. (la photo, pas moi...)

Derrière le photographe, c'est la rue Notre-Dame (le Chemin du Roy, la route 138 aujourd'hui). Et pas loin de là je suis né. Il y avait des peupliers comme vous allez le voir bientôt dans mon livre:

Vous connaissez le titre maintenant: Un peuple de peupliers. 

Il n'y sera pas questions de cabines mais de paysages, d'arbres et d'histoire des parcs et autres espaces, de Montréal et ailleurs. 

Tout ça est parti à cause des Géants Colossaux Peupliers de Caroline du parc La Fontaine. On les coupe sans se poser trop de questions... sans les REMPLACER!!!!

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