Un parent éloigné: Joseph Bory Latour-Marliac

 

Sans doute un de mes nombreux et illustres (la plupart le sont) ancêtres: Joseph Bory Latour-Marliac (1830-1911).

Il a fondé sa pépinière (pépinière aquatique disons) de nymphéas à Le Temple-sur-Lot (Lot-et-Garonne) en 1875. Il était aussi hybrideur. 

Latour-Marliac a présenté ses plantes à l'Exposition Universelle de 1889 à Paris. Et un peintre mineur (il deviendra mieux connu grâce à Latour-Marliac évidemment) est devenu un mordu! Ses jardins à Giverny sont maintenant bien connus aussi.

Le site Latour-Marliac a été nommé Jardin Remarquable en 2004 et on y trouve la Collection Nationale Française de Nymphaea.

La qualité des plantes dépendait entièrement de la qualité des soins et surtout de l'eau qu'il fallait tester sans cesse.

Quand je regarde cette gravure je suis frappé de l'air de famille que nous partageons. Mes deux arrières grandes-tantes (ici au travail) ont été de précieuses collaboratrices de Joseph.

Qui connaîtrait aujourd'hui Claude Monet (1840–1926) sans les plantes de mon arrière-arrière, latéralement par deux fois remonté, de la fesse gauche, grand-oncle Jos? J'ai vu ses salles (my god... en 1979 je crois bien...) à l'Orangerie du jardin des Tuileries. C'était pas mal pour un débutant.

Curieusement, je me souviens encore très bien de ma visite... j'étais seul dans ces grandes salles par un horrible journée pluvieuse de novembre...


Moi aussi j'ai une pépinière. Un siècle plus tard c'est à mon tour de cultiver dans "de beaux grands pots". La famille s'est depuis recyclée dans les mousses et autres bryophytes. 

Avec quelques autres plantes qui se sont invitées toutes seules: des carex je crois bien (et des éternelles samares d'érable à Giguère qui vole depuis la ruelle, passe au-dessus de chez moi et s'installent dans mes pots sur le balcon avant...). 

J'ai cru qu'il était intéressant de vous partager l'état actuel de mon importante production de jardins de mousses, avec un peu de neige... et des petites astéracées (???) que je laisse pousser pour voir c'est quoi l'été prochain....

Si vous n'êtes pas sur Twitter voici de rapides essais de la couverture de mon prochain livre. 

Depuis quelques semaines je ne fais (à peu près…) que cela: travailler sur mon prochain livre (Un peuple de Peupliers...). Et je suis bien satisfait de l’avancement des travaux. 

Je contournais de différentes façons les petites problèmes, les trous documentaires, causés par le perte de ma banque de photos. J’étais bien heureux que ces solutions de rechange soient acceptables (mais après tout vous ne pourriez constater la différence, n’ayant pas vu l’alternative…).

Aperçu du visuel pour le parc La Fontaine de 2009 à 2020.

Mais voilà (encore un rebondissement)... il semble maintenant que je pourrai retrouver (à très grand frais évidemment...) l'ensemble de mes photos... le technicien est rendu à pas loin de 50,000 photos récupérées. J'ai testé quelques-unes et ça semble bon. Mais, comme je le précise toujours, cette bonne nouvelle vient avec une moins bonne: toutes mes notes et indexation (mots-clés d'espèces et de lieux, etc.) ne seront probablement pas de la partie... j'ai devant moi des semaines et des semaines de travail tatillon à refaire tout cela à partir seulement des dates des clichés. Ces dates sont des méta-données inhérentes au fichier RAW d'origine... Pas de GPS par contre... Quand le livre sera publié, devinez ce que je ferai?

Et aussi ceci: j'ai donc à nouveau (en principe) mes photos (par exemple) du parc Marguerite-Bourgeoys et je pourrais alors compléter l'illustration documentaire de cet important chapitre (vous verrez pourquoi). Des plusieurs dizaines de carolins plantés il y a plus de cent ans il n'en restait que quelques-uns quand je suis allé les photographier il y a deux-trois ans. Il n'y en plus aujourd'hui qu'un seul! Mes photos d'il y a quelques années avaient donc une importance documentaire!

Et c'est la même chose pour quelques autres dossiers qui auraient manqué certaines photos...

Bon, le technicien a donc encore de bonnes nouvelles. Je suis alors encore devant un choix cruel. J’ai le budget pour payer le travail de récupération des fichiers mais je n'ai plus le budget pour publier mon livre (en fait pour louer une boutique en ligne...). Mon Ministre des Finances (quel salaud!) a le dernier mot… Voici: j'étais bien parti pour publier mon nouveau livre tout juste avant la fin de l'année (avec moults efforts, mais j'en ai vu d'autres...) mais il faut bien reconnaître la réalité de la situation. Je pouvais faire un beau gâteau à temps (avec sans glaçage...) mais je n'avais ensuite pas de camion de livraison... 

Il manquait des morceaux et ils sont maintenant de retour (le glaçage...). Alors attendons un peu et faisons les choses correctement. Le livre n’en sera que meilleur!

2020 est de toute façon totalement pourri d'avance. Le livre sera publié en 2021... 

Bonne fin de semaine pré-noëlienne!


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