Le miracle de Gracefield

 

Je connaissais Wakefield mais pas Fieldville. Il y a La Pêche entre les deux.

Puis, continuant vers le Nord, au-delà de Kazabazua, se trouve Gracefield où la pêche n’était rien de moins que miraculeuse. Dorés, perchaudes, achigans à grande dents, truites de toutes les couleurs: la rivière était généreuse. Et assez nourrissante apparemment!

De nombreux documents nous suggèrent que la Gatineau était autrefois en effet hautement, largement, poissonneuse.


Gracefield, vue d'en haut par Gouguelle: voyez ici.


Pas loin de Gracefield, on trouve Notre-Dame-du-Laus. Et ici aussi (sur la Lièvre) les miracles ne manquaient pas. Une certaine parenté stylistique de ces photos suggèrent que le photographe est le même que l’auteur des photos précédentes. Un spécialiste pisciphile (régional?) sans doute.


Notre-Dame-du-Laus, dans les pays d'en haut, vue d'en haut: ici.


Quelque part sur le Saint-Laurent, vers 1906, un groupe d’adeptes de stump-fishing. Une pratique protestante exigeante aujourd’hui oubliée. Des hommes bredouilles et des femmes désoeuvrées. Les plaisirs étaient plutôt sévères autrefois.


Mais même les miracles s'évanouissent. La pêche a encore été pratiquée jusque dans les années 60 à Saint-Côme dans Lanaudière. La trucha y avait le diable au corps (et la mouche dans la bouche). Tout cela est maintenant bien loin. 

Heureusement que l'on peut encore transformer l'eau en vin!

Quel voeu fait-on pour le Premier Avril? Sors ton fil et bon poisson? 

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