Enfilade variée

On dit les îles de Berthier ou de Sorel au fait? Cette photo de l'île de la Commune, prise il y a quelques semaines (déjà...), c'est en tout cas du côté de Berthier! Peu importe le nom de l'archipel, je regrette de n'avoir eu (encore?) le temps de retourner.

Sur l'île de la Commune, encore gorgée d'eau... on ira patiner bientôt...

Sur cette carte de Murray datant de 1761 vous voyez les environs au moment de la Conquête. Au centre en bas, dans le pli de la carte, vous voyez l'île de la Commune. Voyez-vous, traversant la limite Nord de Berthier (et le pli...) la rivière Bayonne? 

Carte postale vers 1910.

Le plaisir de fouiller les internets et de trouver ces vieilles cartes postales! La Bayonne dans l'ancien temps! C'est un beau coin de pays en Lanaudière encore aujourd'hui.

Un drôle d'autel au pied d'un peuplier carolin dans Pointe Saint-Charles. Il y a-t-il une secte secrète admiratrice de ces grands arbres? Je reviendrai sur cet arbre dans l'ouvrage à paraître*. En attendant c'est comme un autoportrait. En chemise d'été... on portera bientôt d'autres chemises à carreau...

Un bouquet d'été, trouvé ainsi sur un banc. J'avais mis dans le vase. Ça gardait compagnie. 

Comme vous le savez, l'aménagement du parc La Fontaine doit beaucoup à certains parcs de Paris. Ils sont tous contemporains (ou presque...). Ici c'est le parc des Buttes Chaumont.

Et ici c'est le parc de Montsouris. J'esquisserai les similitudes et différences arboricoles entre certains parcs dans le livre*. 

Le parc La Fontaine vers 1920. 

L'empreinte française de l'aménagement du parc La Fontaine est évidente sur cette dernière carte postale. Avec le temps on semble s'être évertué à effacer tout de cette approche. Je ne parle pas du pavillon et de la balustrade en faux-bois (en béton) de Grenelle! Non, je parle des arbres... Cette ré-écriture perpétuelle du parc (à la plume ou à la tronçonneuse?) semble un processus interminable, toujours en cours. Comment réconcilier cela avec la temporalité lente des arbres? Ces derniers payent toujours le prix! Un parc, surtout celui-ci, est-il toujours un terrain de jeu et d'apparat pour le plaisir des architectes et des élus ou un lieu de ressourcement pour tout le monde?

Pour ces derniers, un parc est d'abord une offre paysagère d'ombre, d'air et d'eau: des services essentiels fournis par les arbres... avec tout de même quelques bancs et un peu de pelouse ouverte.

À tous les vingt ou trente ans c'est le festival des cônes oranges... 

Bon, j'ai rédigé rapidement ce billet en mélange et enfilade vendredi. Je ne serai pas chez moi samedi... alors je mets la minuterie pour la parution automatique.

Bonne fin de semaine à tous!

*vous ai-je donné le titre de mon futur livre? Un peuple de peupliers...