Le marronnier de Saint-Jacques

 

Vue des quelques arbres qu’on y trouve. 

Nous sommes rue Saint-Catherine, tout juste à l’Est de Saint-Denis. Vue du transept sud de l’église (un temps cathédrale) Saint-Jacques de Montréal. Elle a été construite, incendiée et reconstruite de nombreuses fois entre 1825 et 1857. Certains de ces arbres sont certainement centenaires mais je n’ai pas déterminé précisément leur âge.


Sur cette photo à droite, avec le plus gros érable argenté (Acer saccharinum), il y a ce gros marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum), aussi imposant.



Le voici à nouveau ce marronnier.


Comme le clocher et le transept, intégrés à l’université, les arbres ont été miraculeusement épargnés lors de la construction de l’UQAM vers 1976. On savait donc préserver le patrimoine arboricole à l’époque…




Photo: Vincent Massaro. 9 juin 1976. Archives Ville de Montréal.


Les environs avant l'UQAM, la Bibliothèque Nationale, la place Émilie-Gamelin, etc. On voit bien les arbres préservés... c'était le bon vieux temps!




Montage d'après des photos de 1948. Archives Ville de Montréal.


Dans l’ellipse rouge, entre Saint-Jacques et Notre-Dame-de-Lourdes, on distingue tout juste les arbres sur cette photo aérienne. Ils sont déjà de bonne taille. À droite de l’ellipse c’est la rue Berri.




Traversant la rue Berri, nouvelle frontière.

Le boulevard Saint-Laurent partageait deux communautés distinctes, les francos à l’Est et les anglos à l’Ouest (pour faire simple…). Par ici, de nos jours, la rue Berri présente un phénomène analogue. Avec le nouveau revêtement du sol de part et d’autre de la rue Sainte-Catherine. Ces rénovations ne traversent pas la rue Berri et une frontière se trouve ainsi bien marquée: à l’Est c’est la place Émile-Gamelin (à gauche de la photo) et sa faune singulière.





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