Ars longa, vita brevis
Les planches illustrant l'espèce (un cultivar de l'espèce en fait) dans mon livre Stabat Arbor. Comme vous voyez, je n'avais pas encore trouvé les samares du sujet au moment de la publication du livre. J'y avais donc mis un dessin tiré de la littérature dans le domaine public.
Je m'imaginais alors que la publication numérique avait certains avantages sur une brique de papier: le livre fait tout de même 342 pages... sur une tablette c'est bien portable. Parmi ces avantages, il faut noter que les images sont 'zoomables' et permettent un examen rapproché des détails aidant à l'identification.
Un autre avantage était le fait qu'une mise à jour (instantanée pour le lecteur...) d'un fichier numérique est plus "performante" qu'une éventuelle seconde édition revue et corrigée d'une impression sur papier aux dix ans... Mon idée était quelque chose comme une encyclopédie dynamique...
Ainsi l'an dernier je suis allé voir si les jeunes ormes japonais avaient enfin produit des samares. C'était le cas et j'ai donc pu compléter ma documentation. J'aurais alors mis à jour la section sur l'orme du Japon et quelques autres pages...
J'imaginais aussi des feed-backs venant des lecteurs: "M. Latour il y aussi cet autre orme récemment planté...". Je serai alors parti prendre échantillons et photos...
J'avais travaillé 11 ans sur ce projet de documentation des espèces et hybrides arbres que l'on trouve dans notre région... Mais l'intérêt pour l'édition numérique était... nulle!
La leçon a été assez pénible il va sans dire!
Anyway (comme on dit en latin)...
Commentaires
Publier un commentaire