Duluth et dérivations

 

Un des beaux conifères l'Avenue Duluth. Photographié en 2013 (à gauche) et 2017 (à droite). Mes projets mûrissent lentement.

Et ils sont assez ordinairement urbains et terriblement "locaux". Très locaux... ces arbres sont au coin de chez moi, entre Saint-Hubert et Saint-Laurent. Dans le quartier nous avons une avenue des pins (avec pas de pins) et l'avenue des épinettes! Avec plein d'épinettes!



Cette année je me suis branché. Documentons tout cet ensemble d'arbres avant qu'il ne soit trop tard. Oui, ils tombent (verglas, tempêtes, accidents de toutes sortes) et sont peut-être un peu mal-aimés (coupés, extirpés) et soignés de façon un peu aléatoire ou inconsistante.

Ce dernier point semble caractériser l'attitude dominante envers le patrimoine arboricole. Cela est vrai tant dans les parcs ou, ici, sur l'Avenue Duluth. Je ne connais aucune autre rue (dans l'Arrondissement en tout cas!) possédant une pareille collection de conifères. 

C'est un aménagement rare, intéressant et précieux. Cette curieuse expérience (des conifères dans de gros "pots") date de 1983. Plus de quarante ans déjà... pour des arbres sur le trottoir, c'est pas mal...

Voilà où j'en suis rendu avec ce projet sur les conifères de la l'Avenue Duluth: à mi-chemin. Je dois tous les identifier et avoir des cônes pour compléter le travail. À la variété d'espèces correspond une variété de formes. Puis je donnerai une variété de textures à ces silhouettes. Très concept! 



Et pourquoi ne pas orientaliser le concept? Déplacer, changer le contexte, c'est peut-être une bonne façon de favoriser l'intérêt pour ces arbres? 



N'oubliez-pas que j'ai aussi cette série sur l'orme d'Amérique. La plupart de ces silhouettes sont des arbres disparus...

Ces arbres se trouvaient pour la plupart en ville (Montréal) mais aussi un peu plus loin: dans les Laurentides, Oka, Châteauguay, etc.



Voici une des toutes premières (2010) silhouettes d'arbres: un peuplier. À l'époque je croyais que c'était un peuplier deltoïde, je ne savais pas que c'était un peuplier carolin. Je croyais que ces gigantesques hybrides n'étaient plantés que dans les parcs. On sait depuis qu'on en trouve dans bien des endroits: ci-haut c'est un vieil arbre planté dans un minuscule terrain côté ruelle.




Nous avons eu un peu de pluie. Un peu beaucoup je trouve. Avec un avant-goût de novembre! Ou presque...


Hosta


Impatiente de Balfour.

La plante autrefois introduite dans les jardins s'échappent avec enthousiasme. Et elle se maintient très bien ici et là en ville. Je n'ai jamais croisé l'écossais Balfour toutefois.



Les fleurs des plus délicates et éphémères sont produitent en grand nombre. Et les fruits éclatent (littéralement...) au toucher, propulsant les graines à gauche et à droite. Ces fruits "réactifs" expliquent le nom "impatiente". Ils expliquent aussi son maintien dans le coin où elle a établi demeure. Je la vois par ici depuis au moins 20 ans.



Éventuellement quelques fleurs on été scanné en 2005. Dérivations!


Capucine ou impatiente? 

Puis en 2016 elles se retrouvent en couverture d'un livre numérique. Un peu de patience, impatiente! (mes projets mûrissent lentement...)


Téléchargez librement cette version PDF (avec pas de son...) du livre Memento Amori.




Bonne fin de semaine. Un peu de soleil et de chaleur feront du bien.



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