Brèves arboricoles


Avenue de l'Esplanade. C'est la rue du côté Est du parc Jeanne-Mance. Je viens très souvent voir et photographier les environs. J'étudie et essaie d'imaginer une meilleure cohésion paysagère et arboricole entre les différentes parties des environs: de part et d'autres de l'avenue du Parc, de l'avenue de l'Esplanade et de la rue Duluth, etc. Voyez mon billet précédent ici. Ci-haut, un peuplier carolin, moribond malheureusement.



Les samares de l'orme lisse sont matures, attendez-vous à recevoir une enveloppe!



Les racines-contreforts de l'orme lisse. C'est un trait souvent souligné, en Europe du moins! Ici ce n'est pas toujours le cas.



Je n’avais jamais porté grande attention à cet arbre. Mon regard se portait vers les plantations d'origines au parc. Je regarde maintenant l'ensemble du parc et les différents choix arboricoles qui varient dans le temps. En cent ans bien des choses peuvent changer! 

C’est bien un orme d’Amérique malgré cette silhouette atypique. Un clone quelconque? Planté en 2008 d’après Arbres publics de Montréal. 



Les samares de cet orme d'Amérique.



Le parc est habité part de nombreux vieux érables argentés, ci-haut un arbre de la plantation d'origine.



Depuis quelques années une effort sérieux est fait pour diversifier les arbres ici. À gauche un peuplier carolin et à droite un chêne blanc. Un autre carolin se trouve sur le côté Duluth. Et il y en a au moins trois autres chênes blancs au parc. En plus d'autres espèces de chênes et des caryers, etc. 

Cette diversification est à souligner et vous comprenez ma déception du choix rapide des féviers épineux pour le terre-plein de l'avenue du Parc. 



Durant le Festival BD sur Rue Saint-Denis. Cet orme de Sibérie n'est pas mort avec ses branches qui semblent desséchées, non. Il est si chargé de samares (qui sont matures et tombent au sol) que le feuillage en est ralenti dans sa croissance...

La quantité de graines produites par cet arbre est prodigieuse: on le trouve partout...



Rue Saint-Hubert. Il faisait trop chaud, je suis pas traversé pour confirmer: cet arbre est sans grand doute l'érable de Freeman, un hybride entre l'érable rouge et l'érable argenté. Ce n'est pas très bien rendu sur la photo mais la moitié droite de l'arbre est lourdement chargée de samares, alors que le côté gauche en est essentiellement dépourvu. 

L'arbre est presque chimère! Comme si une soeur et un frère s'étaient fusionnés. Comment expliquer?



Comme vous pouvez le lire ci-haut, l'érable rouge aime brouiller les frontières sexuelles. Tout l'arbre ou une section de l'arbre peut changer de sexe. Il aura transmis ce caractère à l'extrême, en disposition bilatérale à l'hybride. 



Au coin avenue du Mont-Royal et avenue du Parc. Ce trou dans l'alignement est assez disgracieux. Il est là depuis les années 1960! Parlant de peupliers carolins: on peut bien en planter six ici. Une grande entrée toute simple, en ligne avec cette ligne de désir...  Et les blocs appartements assez ordinaires seront derrière un écran vert...

Sans oublier que les fins de journées au soleil couchant seront un peu plus fraîches par ici... tout en musique de peupliers!



Et terminons avec une anecdote zécurienne. J'ai croisé cet écureuil au petit matin. Il grimpait avec cette pinottte entre les dents. Quand il s'est aperçu que je photographiais, il s'est arrêté en me regardant fixement. Il me fait donc gentiment la pose et la maintient! C'est sans doute une formation reçue à l'ITHQ pour séduire les touristes français.

Je m'arrête après sept photos d'une qualité douteuse, l'écureuil le remarque, rompt sa pose et reprend sa grimpette dans l'arbre. 

Ça c'est du service! 

Commentaires

  1. Ah la bonne excuse pour encourager ma procrastination, lire un billet de Roger! Merci, et je retourne au boulot!!!

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  2. Je recommande toujours de ne jamais remettre au lendemain ce que l'on peux faire le surlendemain.

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